Il existe de nombreuses options de switch, même pour quelqu’un qui s’y connaît et fait de nombreuses recherches activement sur le sujet, il est difficile de donner un avis sur le ressenti et sur le son car beaucoup de paramètres entrent en jeu et surtout que cela représente les goûts et les couleurs de chacun.
Qu’est ce qu’un switch ?
Un switch est déjà la premiere raison sur le fait que nous donner l’appellation de “clavier mécanique”. Il est composé de 4 parties :
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Stem : C’est la partie sur laquelle le keycap est monté, la plupart des switches utilisent une tige standard + cherry afin que les keycaps du marché fonctionnent avec eux.
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Switch housing : La “boite” qui englobe tout les élément du switch, qui elle est composé en deux parties, le top(partie du haut) et le bottom(partie du bas).
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Spring : Comme son nom l’indique c’est le ressort, il permet de renvoyer le stem après une pression sur le switch.
Type de switch
Il existe 3 types majeurs de switch :
- Linéaire : lorsque la touche s’enfonce de haut en bas, la sensation de frappe n’est affectée que par la force du ressort (sa résistance) qui augmente graduellement, autrement dit de façon linéaire (plus le ressort est compressé, plus il est dur). Cette augmentation est néanmoins subtile, à tel point que les fabricants de switch ne fournissent qu’un chiffre (et non pas une plage) pour quantifier cette résistance ; vous ne risquez donc pas de trouver qu’un switch linéaire devient “trop dur en bout de course” : il sera soit trop dur tout court, soit trop souple, soit d’une dureté convenable. Leur fonctionnement est représenté ainsi :
On notera que la partie colorée qui glisse contre le contact en métal (le slider, au-dessus duquel est fixée la touche) est lisse ; c’est la forme de ce slider associée à la résistance du ressort qui détermine le feeling du switch.
- Tactile : Ils sont quasiment similaires, à l’exception de la forme du slider : une bosse y est présente, ce qui produit lors de la frappe une augmentation de la résistance à mi-course. C’est ce qu’on appelle le “retour tactile” (“feedback”, ou encore “bump” ). Ce retour tactile ne produit pas de bruit supplémentaire par rapport à un switch linéaire : il permet de sentir au toucher le milieu de la course, c’est à dire le point où la frappe a été prise en compte. C’est la raison pour laquelle il est plus facile d’avoir une frappe légère avec un switch tactile (le switch nous fait sentir le point au-delà duquel il n’est plus nécessaire d’appuyer), et que l’on recommande plus généralement (par facilité) ce type de switch à ceux qui écrivent beaucoup.
- Clicky : Les switchs clicky sont des switchs tactiles dont le slider est en deux parties, et dont la partie mobile va au moment de l’actuation glisser vers le bas et heurter le fond du switch, produisant ainsi ce “clic” caractéristique. Le retour tactile est donc doublé d’un retour sonore.
Il faut noter que ces switchs clicky sont affectés par un phénomène d’hystérésis assez prononcé : après avoir appuyé sur un switch, il faut remonter bien au-dessus du point d’actuation pour qu’une frappe puisse à nouveau être prise en compte. C’est ce qui conduit certains utilisateurs à les déconseiller pour le jeu, où il est parfois intéressant de spammer une touche en “flottant” autour du point d’actuation (répéter un appui très vite sans remonter jusqu’en haut). Ceux qui ont l’habitude de laisser la touche remonter complètement avant d’appuyer à nouveau ne seront cependant pas gênés par ce phénomène.
Note : Cet article n’est qu’une synthèse de Forum Hardware.